Bilan de mon défi Auto-édition

En septembre, je vous partageais mon challenge concernant mon livre Je suis un voyageur, auto-édité par Laurence Fey et moi-même: vendre tout le stock avant 2017… Objectif non atteint, pour plusieurs raisons.

1. J’ai sous-estimé le temps que ça prendrait, les actions de communications mises en place étaient plus chronophages que je ne le pensais, les ventes se sont mises à augmenter trop tard.

2. J’ai surestimé l’effet “fêtes de fin d’année”, même si elles favorisent les ventes, cet effet levier n’a pas suffit à écouler le stock.

3. Mon énergie était trop dispersée. Quand je me lance un défi, j’ai besoin d’être à 100% dedans. Or, j’avais (j’ai toujours) de multiples projets autour de celui-ci.

Les ventes ont quand même bien augmenté : 12 exemplaires par mois en moyenne, et 14 en deux jours lors de notre participation à l’événement Lire à Vence. Un score très satisfaisant pour un ouvrage auto-édité, sur un salon du livre local! Total des ventes depuis septembre: 51 exemplaires! À ce rythme, les 112 livres restant devraient être écoulés d’ici 2018.

Défi 2017 : trouver sa voie? Vivre sa passion?

Ne croyez pas que je vais renoncer à vendre Je suis un voyageur! Mais pour que mon précédent défi ne constitue pas un échec, il faut en tirer des leçons. Comme disait Nelson Mandela :

Je pars donc sur un nouveau défi pour 2017! YES!!! Pour le réussir, il me faudra :

1. Bien gérer et estimer mon temps
2. Ne pas surestimer les effets leviers
3. Garder le focus pour ne pas disperser mon énergie

Mais QUEL défi ? Il m’aura fallu tout le mois de janvier pour le définir. Pour voir ce qui était là, sous mon nez, depuis le début…

Changer de vie grâce à un métier passion?

Pour comprendre mon nouveau challenge, il faut comprendre pourquoi j’ai créé ce blog. Janvier 2016, j’étais en couveuse d’entreprise depuis 2 ans, ma prospection portait ses fruits et j’obtenais de plus en plus de contrats, si bien que j’aurais pu vivre de mon activité… mais à quel prix ? Un planning surchargé, des attentes démesurés, un taux horaire raz les pâquerettes. Je n’arrêtais pas de tomber malade, je dormais 3 heures par nuit…

se sentir écraser par le travail

Ça ne pouvait pas continuer. J’ai terminé chacun de mes contrats en cours, et je me suis mise à en refuser. Mon but : dégager du temps pour repenser mon entreprise, analyser comment j’en étais arrivé là, comment y remédier et me remettre des 8 mois qui venaient de s’écouler.

C’est à peu près à ce moment-là que j’ai créé Entrepreneur Passionné. En septembre, je publiais mon premier article, qui commence par ces mots :

Être un entrepreneur passionné par son activité. Ne pas avoir la sensation de travailler, se libérer d’une vision du travail qui ne nous correspond pas, trouver sa voie et en faire un mode de vie.

Voilà pourquoi j’ai créé ce blog. C’est ce en quoi je crois. C’est mon défi pour 2017. Avec le recul, je pense que le défi-auto édition n’était que le partie visible de l’iceberg, d’un challenge plus grand et plus ambitieux.

Mon challenge

Conjuguer métier et passion en devenant ce que j’appelle un entrepreneur passionné d’ici 2018, à savoir, un entrepreneur :

  • dont l’approche du métier est différente, ou qui a dû casser les codes pour que son activité soit en accord avec ses valeurs et sa personne,
  • qui vit entièrement de son activité, sans avoir besoin d’autres sources de revenus et sans complexe lié au fait de gagner de l’argent,
  • qui a la maîtrise de son temps, qui ne subit pas un planning imposé par les autres et qui n’est que rarement débordé
  • qui n’a pas la sensation de travailler, le travail n’est ni douloureux, ni ennuyeux, car il reste passionné malgré les difficultés et le temps qui passe,
  • libre de vivre ses passions au quotidien
  • qui a la sensation de faire ce pourquoi il est fait
  • heureux de reprendre le travail de retour de vacances
  • qui n’a pas à choisir entre travailler et voyager car son planning, son business model et ses finances le lui permettent
  • qui ne subit pas la solitude du “solopreneur”
  • qui voit son entreprise comme un système qui contribue totalement à son bien-être, et non comme une source de contrainte
  • qui fait passer son bien-être avant tout
  • qui se donne les moyens de réussir,
  • éternel élève de la vie, qui apprend encore et encore
  • qui a construit son réseau et ses relations, même en partant de zéro
  • qui a réalisé son projet en dépit du regard des autres

Un challenge loin d’être facile…

En lisant cette liste, vous devez peut-être vous dire que c’est totalement fou, impossible, démesuré. Pourtant, c’est le seul est unique défi qui compte pour moi.

J’ai à ce jour quelques contrats qui ne me permettent pas de vivre. Je maintiens volontairement ce rythme modéré pour avoir le temps de changer de business model, de tester des nouvelles techniques de prospection et d’optimisation du temps de travail, en vue d’atteindre cet objectif. Je compte bien vous partager mes résultats et mes retours d’expériences sur ce blog.

Il faut aussi savoir que je ne suis plus couvée depuis fin janvier. Je dois donc réaliser ce challenge seule, sans l’accompagnement dont je bénéficiais jusqu’à lors, en gérant moi même ma comptabilité, en payant des vraies charges, en assumant les contraintes administratives qui vont avec un statut d’entreprise. Pas évident, quand on sait que j’ai réussi à être totalement submergée alors que j’étais couvée!

bonheur et bien-être

Par le passé, j’ai connu la mise au placard, le licenciement, le burn-out, je me suis inscrite en couveuse sans savoir où cela me mènerait et j’ai dû tout remettre en question. Alors, peut-être que vous vous dites : après toutes ces galères, pourquoi elle se prend pas un petit job pépère salarié ?

Oui, ça m’a tentée, évidemment. Mais si je suis tout à fait sincère avec moi même, je sais que ce n’est pas ma place.

Si vous voulez suivre mon évolution dans ce challenge, n’hésitez pas à me suivre sur les réseaux sociaux pour être informé des articles à venir.

Créativement,

Aurore