Comment poser une intention efficacement quand on ne sait clairement pas ce que l’on veut ?!

Il y a eu une période de ma vie où je me suis rendu compte que je posais des intentions contradictoires.

Il m’arrivait de dire des choses qui se contredisaient, par exemple :

“Je veux faire du graphisme”
“Mais je veux plus être graphiste”

“Je ne veux plus avoir l’impression de travailler”
“Mais je veux avoir l’impression de bien travailler”

“Je veux créer”
“Mais créer m’angoisse”

Ecouter le podcast : “Comment poser une intention quand on ne sait pas ce qu’on veut ?”

Tu ne sais pas ce que tu veux : qu’est-ce qu’il y a derrière?

Quand je dis que je veux faire du graphisme, mais que je ne veux plus être graphiste, ce que je veux dire en réalité c’est :

“J’aime le design graphique, mais je ne suis pas satisfaite de ma relation client, je souhaite avoir un cadre et je souhaite travailler avec certains profils clients et pas d’autres, travailler avec mon client idéal !”

Quand je dis que je ne veux plus avoir l’impression de travailler, mais que je veux avoir l’impression de bien travaillé, cela signifie :

“Je veux travailler dans la joie, le plaisir et la fluidité et à la fin ressentir de la fierté quand je regarde mes réalisations.”

Quand je dis que je veux créer, mais que créer m’angoisse, en fait c’est juste que :

“Je veux embrasser pleinement ma créativité”

Je passais mon temps à freiner des 4 fers

Poser des intentions contradictoires a été quand même assez problématique pour moi, parce qu’à la fois j’avais envie de créer, mais dans même temps quand arrivait le moment de le faire, je me mettais à freiner des quatre fers !

À la fois j’avais envie de parler de graphisme et de consulting sur mon blog, mais en même temps je n’avais plus envie de faire ce travail de graphiste.

À la fois j’avais envie de me la couler douce et en même temps quand je le faisais, j’avais le sentiment d’être incompétente, du coup je posais l’intention de me bouger…

Ta réelle intention se cache derrière cette contradiction

Qu’est ce que je veux vraiment ?

Je me suis dit : “Je ne veux pas avoir à me dire “tu as trop travaillé” ou “tu as pas assez travaillé”, je veux juste laisser ma créativité s’exprimer et être dans le plaisir.”

C’était ça, la vraie intention derrière cette contradiction.

Mais j’ai dû remonter à la source du problème. Je me suis dit :

“OK, qu’est-ce qui te coince ? Quelle est la nature de la peur qui se cache derrière tout ça ?”

C’est là que j’ai réalisé que c’était finalement une peur du quotidien, de la lassitude… une peur du burn-out

Je me suis rendu compte que oui, je suis une personne qui a du mal à gérer le quotidien, (vivre au quotidien, travailler au quotidien). Ça a toujours été un problème pour moi. C’est encore le cas aujourd’hui, mais beaucoup moins. Car j’ai décidé d’embrasser cette partie de moi, au lieu de la nier.

Cela fait partie intégrante de ce que je suis et cela a quelque chose de grisant de se rendre compte que finalement, on peut être une énigme, pour soi-même. Cela nous rend plus attachants.

J’ai donc décidé d’arrêter de prétendre que j’étais “lisse” et d’enfin faire face à mes zones d’ombre.

Comment poser une intention en sachant ce que l’on veut

Je vais t’inviter maintenant à te poser la question : est-ce que toi aussi tu poses des intentions contradictoires ? Si c’est le cas :

Étape 1 : reformule la contradiction

Par exemple : “Je ne veux plus avoir l’impression de travailler, mais je veux avoir l’impression d’avoir bien travaillé”, devient : “Je veux travailler dans la joie, le plaisir, la fluidité et être fier de mes réalisations.”
La contradiction disparaît, ça devient un objectif, un chemin, quelque chose de clair : ton intention.

Une intention qui donne envie d’aller dans cette direction ! Elle est fluide.

Étape 2 : trouve l’origine du problème

Va encore plus loin en te demandant :
Qu’est-ce qui m’empêche de [ajoute ici ton intention formulée à l’étape 1, dans l’exemple ici présent c’est donc : travailler dans la joie, le plaisir, la fluidité, tout en étant fier de mes réalisations ?]

Et là, on arrive souvent à une peur ou à une croyance limitante.

Maintenant qu’elle est identifiée, tu peux travailler dessus.

C’est ton histoire je te laisse la continuer maintenant !

Raconte moi cette histoire en commentaire 🙂